Lauriane Dinis
Gestionnaire de projet en géosciences et intégration science-politique, Commission géologique du Canada (CGC), Ressources naturelles Canada
Lauriane Dinis est titulaire d'un doctorat en géochimie isotopique environnementale de l’Institut national de recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement (INRS) et ses compétences couvrent la géochimie environnementale, l'hydrogéochimie, la dendrogéochimie ainsi que l'analyse des isotopes du zinc, du plomb, du carbone et de l'oxygène. À la CGC, elle supervise des projets liés aux effets cumulatifs dans le programme des géosciences environnementales et dirige l'équipe responsable de l'intégration science-politique. Elle co-gère également le Pôle géoscientifique de Québec (PGQ), un partenariat unique entre l'INRS et la CGC visant à développer des connaissances sur la géologie régionale, les géoressources et les géosciences de l’environnement.

Lauriane Dinis
« Intégrer les géosciences environnementales aux enjeux de santé, c’est transformer la connaissance en action responsable pour mieux prévenir les impacts des contaminants. Mon objectif : à l’interface entre science et politique, je m’engage à soutenir la prise de décisions éclairées fondées sur des données probantes, la rigueur scientifique et l’intérêt collectif. »
Gestion de projet en cours à Rouyn-Noranda
Un siècle d’activité en Abitibi: évolution spatio-temporelle des émissions atmosphériques de métaux dans l’environnement.
Ce projet de recherche vise à caractériser la distribution spatio-temporelle et la mobilité dans l’environnement des métaux émergents (incluant les terres rares) associés à la production et au recyclage d’appareils électroniques de la fonderie Horne au cours des dernières décennies. Pour ce faire, plusieurs archives naturelles seront utilisées, telles que les sédiments de lac, les tourbières et les cernes de croissance des arbres. La compréhension des interactions, de la dynamique et du rôle de ces archives complémentaires dans le stockage des émissions anthropiques permettra entre autres de déterminer leur vulnérabilité advenant une importante remobilisation pouvant être causée par l’intensification et la fréquence des aléas naturels.